Une histoire fragmentée
Ma visite démarre dans la salle gothique au pied du beffroi. Datant du XIII° siècle, j’y vois des blasons sculptés dans les voûtes, ce qui accentue encore plus le côté médiéval du lieu. Le guide me raconte l’histoire mouvementée de Bailleul, et par conséquent, de son beffroi. La Première Guerre mondiale n’a laissé aucun répit à la cité flamande, qui fut pratiquement rayée de la carte.
Un monument majestueux
Nous entrons dans l’hôtel de ville, où les vitraux qui surplombent l’escalier central m’éblouissent. Leurs couleurs sont splendides ! Je suis le guide dans les couloirs de l’hôtel de ville. Saviez-vous qu’il n’avait pas du tout la même allure avant la Première Guerre mondiale mais qu’il a été reconstruit dans ce style Néo-Renaissance flamande ?
Quelques marches supplémentaires, une porte, un petit couloir, me voici dans le coeur du beffroi. A l’abri dans ses épais murs de briques, j’ai l’impression d’être projeté hors du temps. Je n’entends pas les bruits de la ville. J’oublie que je suis en plein centre de Bailleul !
Je monte l’escalier vert où une pancarte indique “Suite de la visite”.